En 2019, comme beaucoup d’assistants familiaux, nous avons cru en une réelle amélioration des conditions de travail, donc en une réelle qualité de l’accueil des enfants confiés. Nous y avons cru, cela a même fait beaucoup de bruits, mais finalement de ces groupes de travail ministériels, de tous nos travaux, sont ressorties uniquement des propositions vers les départements qui nous emploient.
La profession va mal, pourtant, qu’est-ce qu’on l’aime cette profession !
Aujourd’hui elle est malmenée et, si rien n’est fait, dans 10 ans on sait qu’elle sera en extinction… Aujourd’hui on a besoin de se retrouver et de faire le point ensemble. On connait les difficultés et l’une d’entre elle est la peur des accusations et l’absence d’une présomption d’innocence.C’est pourquoi nous vous convions à une journée d’échange et de réflexions autour de ces enjeux !
Le matin un docteur en droit reviendra sur les jurisprudences à ce niveau et les pistes à considérer pour se défendre ou, dans tous les cas, y être sensibilisé.Beaucoup d’entre nous se sont mobilisés pour proposer des améliorations autour de cette profession lors de cette année. Parce que nous voulons entendre les discussions animées dans les différents ministères ainsi que les propositions du Conseil National de la Protection de l’Enfance, sa vice-présidente sera présente parmi nous et vous pourrez lui poser des questions.
Enfin l’après-midi est l’occasion de discuter, aussi deux tables rondes sont organisées pour revenir sur les sujets qui vous animent en priorité : collaboration (ou non) avec l’équipe, décisions pour l’enfant, déplacements, l’isolement, les risques professionnels, etc.Une journée pour vous, pour vous écouter, pour entendre les autres assistants familiaux d’autres départements, c’est peu et c’est beaucoup pour comprendre. Alors rendez vous le 1er février à Paris.